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 Il y a des choses à ne pas dire [Libre] - octobre, un samedi fin de matinée

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AuteurMessage
Blake O'Mael

Blake O'Mael



ϟ parchemins : 23
ϟ nature du sang : Sang pur
ϟ avatar : Davis Cleveland

MessageSujet: Il y a des choses à ne pas dire [Libre] - octobre, un samedi fin de matinée   Il y a des choses à ne pas dire [Libre] - octobre, un samedi fin de matinée I_icon_minitimeVen 5 Aoû - 23:16

    Bien enfuit dans un fauteuil face au feu crépitant dans l’âtre, le jeune irlandais s’ennuyait un peu. Il avait évidemment des devoirs à faire mais il s’en remettait à plus tard pour accomplir cette besogne. En effet, on était samedi matin et il avait encore tout son temps avant de devoir les rendre. Alors, il regardait le feu en se demandant que faire, caressant la boule de poil qui venait de bondir sur ses genoux. Il ne comptait pas rester toute la journée assis là mais le temps pluvieux ne lui donnait pas envie d’aller se promener dehors, chose qu’il appréciait faire à l’occasion. Que faire alors ?

    Soupirant doucement Blake fini par s’extirper de sa place moelleuse en s’étirant. Une fois cela fait, il monta dans son dortoir où il récupéra sa cape, un carnet vide, des parchemins et des plumes. Il mit ces derniers objets dans son sac qui trainait au pied de son lit avant d’enfiler sa cape et d’attraper son chapeau.

    Il sortit alors de la salle commune de serpentard, frissonnant sous le courant d’air habituel des cachots, et commença à monter les étages en évitant les quelques pièges qu’il avait repéré depuis le début de l’année. Blake s’arrêta au quatrième étage pour se diriger vers la bibliothèque. Quelques élèves trainaient déjà malgré l’heure plutôt matinale, dont une majorité de serdaigles. Aucun O’Mael dans les parages, tant pis. Il n’avait encore jamais mis les pieds ici et c’est une des raisons pour lesquelles il resta immobile à l’entrée de la bibliothèque avant d’être bousculé par des élèves plus âgés parce qu’il bloquait le chemin. Le jeune O’Mael les fusilla un instant du regard avant de reporter son attention sur ce qu’il y avait de plus intéressant ici : la bibliothèque. En effet, s’il était rare qu’un enfant s’extasie, il était aussi rare d’en voir une ainsi. Il devait bien avoir des milliers de rayonnages, tellement que le jeune serpentard se demanda un instant s’il aurait le temps de tous les parcourir en sept années. Quoiqu’il en soit il ne tarda pas à se remettre doucement en mouvement, explorant les lieux avec de grands yeux ahuris.

    Il y avait tellement à lire que la curiosité du serpentard venait d’être mise à rude épreuve. Il avait beau avoir une bibliothèque familiale bien remplie, il n’avait jamais vu un tel nombre de livres rassemblés dans un seul endroit. Ainsi hésita-t-il longuement avant de s’engouffrer dans un rayon. D’après un écriteau au dessus des étagères, il se trouvait dans un rayon de métamorphose… il lu quelques titres mais ne s’y attarda pas, n’ayant pas le même attrait que Piers, son ainé, pour cette matière. Il continua donc et passa dans un autre rayon consacré cette fois ci à la botanique. Bien, un cours qui lui plaisait bien. Le jeune garçon pencha donc doucement la tête, lisant les titres un à un jusqu’à trouver un ouvrage qui pourrait se révéler plaisant. Soudain son regard s’arrêta, sa main se tendit et attrapa l’ouvrage volumineux et poussiéreux avant de le porter jusqu’à une table où le jeune serpentard prit place le plus loin possible des autres élèves déjà attablés.


    Citation :
    « Flore commune, magie puissante… ou comment utiliser les plantes magiques sans artefact supplémentaire » par Ambroise Rocklemon »

    Voilà qui semblait intéressant. Le jeune sorcier avait cru jusqu’alors que les plantes étudiées en botanique n’étaient magiquement intéressante qu’une fois utilisées dans une potion, et voici que ce livre disait le contraire ! Il n’en fallait pas plus pour qu’il ouvre la couverture avec précipitation. Il huma le doux parfum du livre avant de déchiffre l’année d’édition, 1859…. Quelques longues années déjà. Soit, le jeune garçon ne s’y attarda pas et se plongea dans la lecture. Il ne vit pas les heures passer et les élèves changer mais par contre il vit avec effroi un pot d’encre voler au dessus de la table pour se placer au dessus de sa tête et se renverser sous son cri de lamentation.

    Dans un sale état, tout comme le livre, le jeune serpentard retint ses larmes de rage et de honte pour parcourir vite fait les alentours…mais il n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour voir les coupables. Des serpentards…Pourquoi des serpentards s’en prenaient à lui ? Les trois comparses, sans doute des cinquièmes ou sixièmes années vu leur taille, semblaient contents de leur ‘blague’. Pire, ils ne comptaient pas en rester là vu leur mine réjouie et la voix qui sortit de la bouche du blondinet de la bande.


    « Oups… désolé Blakouchoupinou … mais vois tu je n’ai pas pu tenir le choc. Je suppose que tu comprendras parce que tu as été très vilain mon petit serpent, oui très très vilain de nous cacher tout cela… Alors un mot pour ta défense ? »

    Le blondinet aurait parlé en chinois que le jeune O’Mael n’aurait pas compris grand-chose de plus. Il le regarda donc avec de grands yeux tandis qu’il tentait d’enlever l’encre qui dégoulinait sur son visage, afin de ne pas en avoir dans ceux-ci (ses yeux). Le grand blond continua donc son espèce de monologue moqueur a voix bien audible pour en faire profiter tout le monde.

    « Pauvre petit…je comprends que tu sois muet de honte… d’ailleurs si je ne m’abuse tu n’as rien à faire avec NOS couleurs puisque ton sang est souillé. Vois tu, ta crétine de sœur…la pouff’ des serdaigle, elle a tout avoué… On sait que tu n’est pas le benjamin, on sait que ton sang est sale… Sale traître…

  • Frère de Cracmol »

    Ces mots éclatèrent dans la figure du jeune garçon. Sous le choc il resta immobile, n’ayant pas la force d’empêcher ses larmes de couler. Ce ne fut que lorsque les deux autres serpentards se rapprochèrent de lui pour attraper son sac que le jeune O’Mael se leva en attrapant ce fameux sac avant de se mettre à courir vers la sortie. Mais c’était sans compter la force des trois acolytes qui l’attrapèrent pour le plaquer à terre. Il ne fallait pas en voir plus pour deviner que le pauvre irlandais allait payer à cause de ce secret de famille qui avait été révélé.


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